Fin du débat sur le tracé de la Francilienne dans l'ouest parisien
Le débat public sur le bouclage de la Francilienne dans l'ouest parisien s'est clôturé jeudi à Cergy (Val-d'Oise), en présence du ministre des Transports Dominique Perben.
Après quatre mois de débat, le rapport de synthèse de ce projet qui concerne près de 700.000 personnes, du Val-d'Oise aux Yvelines, a été remis jeudi au ministre.
Le projet - cinq tracés présentés dans le dossier du maître d'ouvrage ont été soumis au débat public - a pour but, grâce à un tronçon reliant les autoroutes A 15 et A 14, de désengorger la RN184, dont "les conditions de circulation (...) vont empirer dramatiquement à moyen terme", d'après le maître d'ouvrage.
Le ministre des Transports a jusqu'au 27 octobre pour communiquer sa décision sur le rapport: décider de la viabilité du projet et, le cas échéant, définir le tracé le mieux adapté dont trois seulement se sont avérés pertinents à la clôture des débats.
En construction depuis près de 40 ans, cette voie express, appelée aussi A104, permet le contournement de Paris à une distance de 20 km en passant par l'ensemble des villes nouvelles.
L'Etat a décidé de prolonger la Francilienne dans l'ouest parisien qui s'arrête en cul-de-sac à Cergy-Pontoise et de relier Méry-sur-Oise (Val-d'Oise) à l'A13 (Yvelines) puis ensuite à Saint-Quentin-en-Yvelines.
Le dernier tronçon, d'un coût situé entre 2 et 2,5 milliards d'euros, doit permettre le bouclage de la Francilienne en 2015.